Les revêtements de sols imperméables sont très répandus aujourd’hui dans le secteur du BTP. Quels sont concrètement leurs avantages ? Ont-ils des limites ? Si oui, lesquelles ? Que dit la loi à propos de ces revêtements ?
Les avantages de l’imperméabilisation des sols
L’imperméabilisation des sols extérieurs présente de nombreux avantages très pratiques. Tout d’abord, les revêtements imperméabilisants limitent l’infiltration de l’eau dans le sol. Ils contribuent donc à garder la terre compacte pour ne pas fragiliser les constructions. De plus, ces types de revêtements sont généralement auto lavants. Vous n’aurez donc pas à fournir énormément d’effort pour les garder propres.
Enfin, lorsqu’elle est bien réalisée, l’imperméabilisation est un gage de longévité pour les revêtements extérieurs.
Cependant, malgré ces atouts, l’imperméabilisation présente des inconvénients. Par exemple, elle favorise l’érosion et augmente les risques d’inondations. Cela fait également partie des facteurs qui contribuent à la pollution des cours d’eau. En raison de ces inconvénients, la loi ALUR impose des restrictions pour choisir un revêtement de sol extérieur. perméable.
Loi ALUR : alternative pour pallier les inconvénients de l’imperméabilisation
La loi ALUR du 24 mars 2014 a modifié la réglementation du stationnement des surfaces commerciales. Concrètement, la loi ALUR a pris des dispositions pour favoriser les revêtements extérieurs perméables. Considérons une entreprise qui possède un local commercial de superficie X. Selon la nouvelle loi, son parking ne doit pas dépasser une superficie de 0,75 fois X (donc les trois quarts de l’espace qu’occupent ses locaux).
Mais, lorsque le revêtement mis en place sur le parking est perméable, il compte pour moitié. À titre d’exemple, dix mètres carrés de revêtement perméable compteront pour cinq lors du calcul. L’entreprise gagne donc en espace exploitable sans pour autant enfreindre la loi.
En résumé, la finalité de cette mesure de la loi ALUR concernant les parkings des surfaces commerciales, c’est d’encourager l’installation de revêtements perméables afin de protéger l’environnement.
Les revêtements adaptés pour les sols extérieurs
Différents matériaux peuvent être utilisés pour le revêtement des sols extérieurs, qu’il s’agisse d’aires de stationnement ou de terrasses. Découvrez-les ci-dessous.
Le revêtement drainant en marbre
La résine de pierre est un revêtement fabriqué à partir de granulats minéraux et de résine drainante. Elle peut être utilisée aussi bien pour le revêtement de l’extérieur d’une maison individuelle que pour celui du parking d’un local commercial. Seules les voies de roulement qui sont régies pour une réglementation spécifique ne peuvent pas l’accueillir. Par ailleurs, elle répond parfaitement aux exigences de perméabilisation des sols.
La surface poreuse des revêtements en résine de pierre offre une excellente capacité de drainage. Concrètement, environ 50 litres d’eau peuvent être évacués par seconde et par mètre carré. Ce faisant, ce revêtement technique favorise une gestion saine et durable des eaux pluviales.
Les autres revêtements techniques
En dehors de la résine de pierre, il existe d’autres revêtements de sols qui laissent passer l’eau et qui peuvent donc être utilisés à l’extérieur :
- le béton drainant ;
- le revêtement de sol végétalisé ;
- les pavés.
Contrairement au béton classique, la surface poreuse du béton drainant facilite l’écoulement de l’eau vers le sol. Malgré sa porosité, ce revêtement est tout de même solide, résistant et facile à entretenir.
Vous pouvez également opter pour un revêtement alvéolaire végétalisé. Carrossable ou non, ce type de surface favorise une bonne circulation des eaux de pluie. Il convient particulièrement aux aires de stationnement. Enfin, les pavés autobloquants sont également une option envisageable. Certains modèles peuvent recouvrir des allées carrossables.
Les revêtements de sols imperméables permettent de profiter de certains avantages très pratiques. Toutefois, il est important de ne pas les mettre partout pour réduire leur impact environnemental.