Les portes de garage

porte de garage

Le garage indispensable aujourd’hui pour au moins une voiture et est souvent nécessaire pour deux.
Les dimensions d’un garage générales tiennent compte de l’espace disponible minimal à l’intérieur et de la largeur et de la hauteur de la porte.

Dimensions intérieures :
Longueur : 5 m ,largeur : 2,50 à 2,80 m (normale : 2,60 m) , hauteur : 2,25 m.
Porte : hauteur minimale 1,90 m, mais ne permettant pas le passage d’une antenne ou d’une galerie chargée de bagages
hauteur normalisée 2,125 m (sous linteau)
largeur : 2,25 m (et 2,50 m minimum pour une entrée placée à la base d’une courbe).

Les Deux systèmes d’ouverture

Le système d’ouverture de garage influence largement l’espace disponible dans celui-ci après installation.
Porte vantaux ouvrant à l’intérieur et se repliant le long des murs latéraux : prévoir des panneaux de petite largeur, s’ouvrant en paravent de 0,40 à 0,60 m.
Portes en accordéon, avec panneaux de 0,20 m de largeur.
Ajouter 10 % de la longueur d’ouverture pour composer l’épaisseur occupée par les panneaux repliés.
Portes coulissantes à refoulement le long des murs latéraux.
Tablier en lames d’acier articulées, à un ou plusieurs vantaux.
Ces portes sont constituées d’un ou plusieurs panneaux rigides articulés, suspendus à un rail en partie haute et guidés par des sabots en partie basse, s’effaçant intérieurement par refoulement sur les murs en retour perpendiculairement à la façade.

Tablier à panneaux, en général en bois ou en PVC.
Les panneaux sont le plus souvent constitués de lames verticales assemblées par des tiges intérieures traversantes en métal (acier ou aluminium), rivées aux charnières constituant l’articulation des panneaux.

Les portes sont composées d’un seul panneau s’effaçant au plafond par refoulement vertical.
Elles peuvent déborder par rapport au plan de fermeture seulement pendant la manœuvre, ou également en position de complète ouverture.
Elles peuvent aussi être guidées en pied par des doigts se déplaçant dans des coulisses verticales fixées en tableaux.
Elles ne débordent alors à aucun moment du plan de fermeture, ou fort peu (ne dépassant pas la profondeur des tableaux).

Il faut prévoir une hauteur minimale sous plafond de 2 m. A l’extérieur, le véhicule doit être placé à une distance de 1 m pour permettre le dégagement du panneau au moment de l’ouverture.

L’ouverture motorisée
Elle n’est pas nécessairement télécommandée, bien qu’une fois motorisée la télécommande de la porte ne soit qu’un détail supplémentaire.
Il s’agit de systèmes fixés au plafond, dans l’axe de l’ouverture, avec moteur et entrainement par chaîne d’un moteur latéral actionnant un bras de manœuvre, ou encore d’un moteur hydraulique fixé sur le panneau de la porte.
Ils sont alors commandés à distance par télécommande à émetteur-récepteur radio, qui actionne souvent aussi l’ouverture du portail de clôture également motorisé, ou simplement par un interrupteur double intérieur et extérieur.
De la rigidité du panneau et de son poids en fonction de la surface de la porte de la conception du mécanisme, dépendent le bon fonctionnement de la porte et sa durabilité.
Sur le plan insonorisation, certaines dispositions constructives rendent le fonctionnement plus doux et plus silencieux et évitent bruit et choc dus à la fin de fermeture.

L’ouverture télécommandée
Plusieurs systèmes sont disponibles:

Avec appel de phares : le dispositif d’ouverture obéit à un code correspondant à un nombre d’appels de phares.
par coupure de barrage lumineux, avec cellule photo-électrique placée à 1 ou 2 m en avant de la porte.
Ce principe exige que la porte du garage soit placée au moins à 1 m de la façade ou de la clôture.
Hauteur du rayon lumineux 0,80 m environ ;

avec des clés manœuvrées par le conducteur restant dans la voiture.
La serrure peut être placée sur un mur perpendiculaire à la porte du garage ou sur un pilier, même éloigné.
Hauteur de la serrure : 1 m;

par pédale lestée, avec seuil métallique situé à 1 m en avant de la porte. Largeur du seuil : 1,35 m .

par émission de fréquence, avec émetteur placé dans la voiture transmettant un ordre au récepteur situé dans le garage pour commander l’ouverture (système dit à infra-rouge, ou à télécommande, proche du système C.A.D. de Legrand pour l’éclairage extérieur).
Pente d’accès : normale : 5%; maximale : 15 %.

Il est à noter que certains constructeurs prennent le risque d’aller au-delà !.
En bas de la pente, prévoir un puisard fermé par une grille, sur toute la longueur de la porte d’entrée, d’une largeur de 0,25 m avec une distance entre les barreaux ne dépassant pas 2 cm.
Si l’accès traverse une zone gazonnée, ménager deux bordures en dallage de 0,40 m de largeur. Distance d’axe en axe des dalles : 1,35 m pour la trace des roues d’une voiture moyenne.
En cas de courbe, prévoir le rayon de braquage, de 4 à 7 m selon les voitures.

Quelque règles de sécurité

  • Interdire le passage des enfants en dessous d’une porte mobile !
  • Ne pas laisser les enfants jouer avec la télécommande de porte.
  • Veiller à placer le bouton de fermeture avec vue sur la porte .

La porte de garage s’escamotant au plafond est la solution la plus appréciée aujourd’hui. L’usage de matériaux composites la rend plus silencieuse et mieux isolée thermiquement.
Le « carport » est un simple abri que recouvre une pergola ; c’est une solution légère et élégante en l’absence de garage pour abriter la voiture.
L’implantation d’un cellier-garage

Le cellier-garage peut être accolé à la construction si les dimensions du terrain le permettent. Il est préférable de réserver de chaque côté la marge d’isolement latérale en usage dans le déportement.
II est admis que la marge d’isolement entre l’habitation et la limite séparative du terrain puisse être utilisée par une surface annexe telle qu’un garage. Le cellier-garage peut enfin être séparé de la construction principale.
Dans ce cas, il peut être implanté en limite séparatrice, si la distance entre l’arrière du garage et l’alignement est inférieur à 25 m; en fond de parcelle et double limite séparatrice, mais avec les accords des voisins.
Dans un lotissement, le cahier des charges peut imposer des contraintes particulières quant à l’aspect de la construction.