L’isolation des combles

Avoir une bonne isolation thermique des combles est aujourd’hui connue de tous, depuis quinze ans, mais quelques erreurs ont été commises depuis quelques année, parce que les consignes de pose et la connaissance de mise en route des produits n’étaient pas toujours respectées.

L’isolation thermique des combles est aujourd’hui connue de tous, mais, depuis quinze ans, beaucoup d’erreurs ont été commises parce que les consignes de pose et la connaissance de mise en route des produits n’étaient pas toujours respectées.

Vous avez le choix entre les matériaux suivants : laine de verre, laine de roche, polystyrène expansé. Le dernier a l’avantage d’être rigide et de ne pas absorber l’eau (qualité qu’on retrouve aussi dans la laine de roche). La pose du polystyrène est facile entre les chevrons, et ne nécessite pas de chevronnage transversal.
L’isolation thermique du toit mérite d’être complétée par celles de pignons, à moins que vous n’ayez déjà procédé à l’isolation générale par l’extérieur. Le procédé le plus intéressant consiste à recréer une cloison en plaque de plâtre, doublée de polystyrène expansé ou de laine de roche, qui sera collée sur les pignons intérieurs. Dans ce cas, on supprime éventuellement le bel aspect de la pierre apparente, mais on évite la perte de calories. Pour les plans inclinés, une solution peut se substituer au sempiternel agrafage de la laine de verre en rouleau ; c’est l’application de panneaux rigides en mousse de polyuréthane. La dépense supplémentaire due au produit est rattrapée par la facilité de pose par simple collage au chloropropylène.
Gare aux courants de convection !

Un grenier aménagé avec toiture haute présente l’inconvénient de créer des mouvements d’air ascendants, d’où une impression parfois gênante de manque de chaleur.

Vous pouvez alors envisager le sous-plafond suspendu, par exemple, avec des suspentes à ressort ou souples. Il s’agit d’une sorte de griffe qui se fixe sur la charpente et à laquelle sera accroché un profilé : c’est sur ces suspentes que seront fixés les panneaux constituant le sous-plafond. Il existe maintenant l’équivalent en lames plastiques (Exatop).
La solution de la chape coulée:

C’est la solution préférée des entrepreneurs quand l’ancien sol peut la supporter. L’entrepreneur prend cependant des risques s’il ne s’est pas assuré de la résistance de l’ensemble. Une surcharge pourrait être à l’origine de fissurations ultérieures dont il serait tenu responsable. En particulier, pour un ancien plancher de bois à poutres, il faut envisager la pose de raidisseurs avant de couler un sol bétonné. La chape de béton est obligatoire, si vous désirez un carrelage comme revêtement définitif. Une solution très séduisante consiste à utiliser des bétons légers isolants pour confectionner la chape du sol-support. Ces bétons ne pèsent pas plus de 500 kg au m2.

L’insonorisation entre rez-de-chaussée et comble

Si une première exploration dans l’ancien comble se traduit à l’étage inférieur par un bruit important, il faut prévoir une véritable isolation acoustique. On procède de la façon suivante : on étale sur le sol de la laine de verre en plaques spéciales. Sur ces plaques sont posées des lambourdes flottantes, n’ayant plus aucun contact avec l’ancien plancher et, par-dessus, on pose comme support rigide des panneaux de particules.