Semis en pleine terre des vivaces

Pour semis en pleine terre des vivaces et des bisannuels la graine doit être mise en terre de la même façon que pour les annuelles, mais il existe une différence et pas la moindre, Le repiquage


Le semis en pleine terre des vivaces et des bisannuels

La graine est mise en terre de la même façon que pour les annuelles. Mais il existe une notable différence : l’endroit choisi pour ce semis est provisoire, puisque les vivaces et les bisannuelles doivent être obligatoire¬ment repiquées une fois avant leur mise en place définitive en octobre ou en mars prochains. Il s’agit donc de créer une pépinière, et la préparation du sol est différente.

La préparation du sol

Les poquets sont moins profonds, puisque les plantes ne doivent pas atteindre à cet endroit l’âge adulte; 2 cm de profondeur dans un sol amélioré sont amplement suffisants. On établit la pépinière dans un endroit très abrité, par exemple au pied d’un mur exposé au sud et protégé des vents froids et des pluies violentes d’ouest qu’on reçoit ordinairement de plein fouet. Les soins ultérieurs sont les mêmes que pour les annuelles.

Quelques noms d’annuelles, de vivaces et de bisannuelles

En ce qui concerne les annuelles, on peut mentionner les capucines, les ipomées, les cosmos, les pourpiers, les eschscholtzias, les nigelles, les zinnias, les malopes, les lavatères, les coréopsis annuels, les pieds-d’alouette, le lin, les campanules et les gypsophiles. Parmi les vivaces, il faut surtout retenir les lupins, les asters, les valérianes (Centranthus cuber), les pavots, les scabieuses, les campanules vivaces et les œillets.
Citons enfin les bisannuelles suivantes les pensées, les myosotis, les pâquerettes, les giroflées, les œillets de poète, les roses trémières, les juliennes, les silènes et les delphiniums vivaces, qu’il faut traiter comme des trisannuelles, en les renouvelant tous les trois ans.

Les derniers semis de pelouse

On prétend parfois pouvoir semer les pelouses jusqu’en juillet, pour recommencer de nouveau les semis en septembre. Cela ne semble possible que dans un endroit très frais, abrité, même au cœur de l’été, du soleil ardent comme des vents chauds conditions qui se rencontrent dans les zones forestières, les montagnes humides et les vaux très frais, mais restent toutefois assez exceptionnelles.

Dans la France classique et dans le Nord, le mois d’avril est une époque favorable aux semis des pelouses. Si le jardin est froid, le semis doit plutôt avoir lieu vers la fin du mois. S’il est au contraire exposé au sud, on peut semer pendant les deux premières semaines. Il ne faut pas s’inquiéter si, en cas de gelées blanches, le semis tarde à lever : l’herbe attend simplement pour germer des jours meilleurs. Une sècheresse intempestive entraîne d’ailleurs un retard analogue; il faut alors arroser en pluie fine la pelouse le matin. Si la levée a déjà eu lieu, on arrose vers 16 h 30, quand le soleil commence à être moins chaud.