Faire un joint de mortier

Sur les constructions anciennes, ce ne sont pas les briques ou les pierres qui montrent des signes de fatigue, mais, le plus souvent, les joints de mortier. A l’occasion d’un nettoyage des murs extérieurs, on pourra mettre à profit la puissance d’un nettoyeur à haute pression (voir article entretien des façades pour éliminer toutes les parties friables des joints défectueux.

Pour refaire ces joints, utilisez un mortier tout prêt vendu en sac — il en existe en divers tons de gris — ou fabriquez-le vous-même s’il vous en faut une grosse quantité. L’essentiel est de vous approcher le plus possible de la couleur des joints d’origine. N’utilisez pas du ciment gris foncé si les joints sont clairs, et employez du sable très fin (sable à lapin ou sable de carrière tamisé).

Mélangez à sec 1 volume de ciment à 3 volumes de sable ou 1 volume de ciment gris + 1 volume de chaux hydraulique à 4 parties de sable (le mélange ciment et chaux donne un mortier plus clair et plus onctueux).

Préparez une grande quantité à sec. Au moment de l’emploi, prélevez-en la valeur d’une petite auge et ajoutez juste assez d’eau pour obtenir une « pâte » souple, mais non coulante.

Pour faire les joints, utilisez une taloche et un fer à joints d’une largeur très légèrement inférieure à l’espace que vous devez combler entre les briques ou les pierres. Mettez un peu de mortier sur la taloche tenue comme un plateau et appuyez-la contre le mur au niveau du joint à remplir.
Avec le fer à joints, poussez le mortier entre les briques pour remplir les trous, puis lissez-le.
Pour parfaire le travail, laissez le mortier prendre, puis lissez-le à nouveau avec le fer à joints que vous rincerez régulièrement à l’eau pour qu’il reste propre et glissant.