Les chaudières au bois avec des rendements atteignant 60 à 70 %, tirent le meilleur parti du bois et qui nécessitent la présence d’un système de distribution de la chaleur.
Les chaudières à bois
Ce sont des appareils qui, avec des rendements atteignant 60 à 70 %, tirent le meilleur parti du bois et qui nécessitent la présence d’un système de distribution de la chaleur (radiateurs, planchers chauffants, air pulsé…)
Si la chaudière dispose d’un réglage automatique du volet d’admission d’air, l’autonomie pourra atteindre vingt-quatre heures en demi-saison et sera d’environ six à huit heures pendant les périodes les plus froides.
Les chaudières à combustion horizontale, et surtout celles à combustion inversée, ont une allure de marche plus régulière et sont mieux adaptées à la couverture de l’ensemble des besoins (chauffage et eau chaude sanitaire). Par contre, seules les chaudières à combustion horizontale autorisent l’utilisation de buches de 1 mètre (30 à 50 cm pour les autres).
Les cheminées avec récupérateur
Une cheminée traditionnelle, sans récupérateur, est davantage un objet d’agrément qu’un moyen de chauffage.
Le faible rendement de la cheminée à feu ouvert (environ 10 % à 15 %), ne permet pas d’envisager son utilisation comme chauffage autrement que comme un appoint localisé à une autre installation.
le fonctionnement d’une cheminée, de par sa conception, ne permet pas de régler la quantité d’ air nécessaire à la combustion, et le tirage de la cheminée peut créer un courant d’air important,qui peut refroidir la pièce.
Afin d’éviter ces appels d’ air, il est préférable de prévoir dans la cheminée une prise d’air sur l’extérieur.
Un récupérateur de chaleur est un échangeur simple que l’on installe dans le foyer ou la hotte de la cheminée. Une partie de la chaleur produite par la combustion du bois est récupérée en faisant circuler sur l’âtre, ou contre le cœur de la cheminée, de l’air ou de l’eau.
On distingue deux catégories de récupérateurs par ordre d’efficacité croissante
• Les récupérateurs à air, à convection forcée : un ventilateur aspire l’air extérieur et l’envoie dans la ou les pièces après réchauffage
• les récupérateurs à eau. Ils sont constitués d’une grille tubulaire placée dans le foyer, sur lequel s’effectue la combustion du bois, d’une plaque foyère ou d’une marmite, dans laquelle circule l’eau à réchauffer.
Le circuit d’eau peut être relié à l’installation de chauffage central, ou à un ou deux radiateurs indépendants. Il est capital de prévoir une sécurité thermique (vase d’expansion, arrivée d’eau froide automatique en cas de surchauffe).
L’installation de ce type d’appareil requiert une attention toute particulière. Les rendements de l’ensemble cheminée-récupérateur sont légèrement supérieurs à ceux d’une cheminée : 15 % à 25 %.
Les foyers fermés et les inserts
Ces appareils ont une forme qui permet une bonne insertion dans les cheminées classiques.
Une lame d’air circule par convection naturelle ou forcée autour de l’appareil. En général, une porte vitrée permet de garder l’avantage visuel d’une cheminée.
Ces foyers fermés ont l’avantage de limiter la quantité d’air admise dans le foyer, ce qui permet de mieux contrôler la combustion avec un système de réglage, et d’améliorer le rendement qui peut atteindre 60 %. Un insert ou un foyer fermé peut être employé.