Choisissez votre moment pour peindre à l’extérieur : ne le faites pas les jours de pluie, s’il y a du vent ou sous un soleil torride (le printemps et l’automne sont les meilleures saisons pour entreprendre les travaux de peinture).
Si la quantité de peinture est importante, travaillez en prélevant de petites quantités dans un bidon de taille raisonnable pour rester maniable même en haut d’une échelle. Avant chaque prélèvement, mélangez la peinture avec un agitateur monté sur votre perceuse électrique.
Avec les peintures acryliques, deux couches fines sont nécessaires ; les peintures à la pliolite ou au latex doivent être étalées en une seule couche épaisse.
Pour assurer un coloris uni, achetez tout de suite la quantité de peinture nécessaire pour tout faire, en vous assurant qu’elle vient du même lot de fabrication. Si vous achetez de la peinture mise en couleur sur le lieu de vente, cette recommandation est encore plus impérative.
Placez votre bidon dans une grande assiette. Percez des trous dans la rainure qui entoure le couvercle (utilisez un gros clou et non un foret à métaux qui ferait tomber de la limaille dans la peinture). Ces trous permettront à la peinture de ne pas s’accumuler dans la gorge et de retomber dans le pot.
Tendez aussi un fil de fer en travers de l’ouverture en l’attachant de part et d’autre sur les attaches de l’anse de transport. Pour bien peindre, ne chargez pas le pinceau : plongez-le dans la peinture à peu près aux deux tiers de la longueur de ses soies, puis essorez-le légèrement sur le fil tendu en travers de l’ouverture du pot.
S’il y a des grumeaux dans la peinture, n’essayez pas de les écraser pour les redissoudre : filtrez la peinture dans un tamis métallique très fin (du genre du chinois utilisé en cuisine).
Une petite pause en cours de travail est toujours nécessaire. Prenez-la au moment où vous arrivez à une jonction entre deux éléments, jamais quand vous êtes en train de peindre un panneau. Pour éviter que vos pinceaux ne sèchent, enveloppez-les dans un sac en plastique pendant la pause.
En fin de journée, rebouchez bien les pots de peinture, nettoyez les pinceaux ayant servi pour une peinture « à l’eau ». Si vous utilisez une peinture à base de solvant genre white-spirit, laissez tremper vos pinceaux dans un bocal rempli d’eau : le lendemain, il vous suffira de les sortir et les secouer avant de recommencer vos travaux de peinture.
Le choix de la peinture
A l’extérieur, les peintures sont soumises à rude épreuve : elles doivent résister aux intempéries et au soleil. Choisissez votre peinture en fonction du matériau que vous voulez peindre.
Les peintures modernes « à l’eau » n’ont aucun point commun avec les peintures à l’eau d’antan. Ce sont des émulsions de résines (acryliques ou vinyliques) dans de l’eau. Après séchage, les résines se « soudent » entre elles, ce qui donne un film très résistant, insensible à l’eau. Elles ont l’avantage d’être sans odeur forte et permettent le nettoyage à l’eau des outils et des pinceaux avant qu’ils n’aient eu le temps de sécher.
Pour peindre du bois, utilisez une peinture microporeuse dite « bois extérieurs » : elle ne forme pas de film imperméable à la vapeur d’eau et laisse le bois respirer sans s’écailler. Elle se dilue au white-spirit.
Pour la maçonnerie ou les pierres, employez une peinture au latex (à l’eau), acrylique (à l’eau) ou à la pliolite (white-spirit). Si la maçonnerie à peindre comporte des parties métalliques, même minimes, préférez la peinture à la pliolite ; sinon vous risquez de voir apparaître des taches de rouille.
Toutes ces peintures pour le bois ou la pierre existent en diverses couleurs.