Choisir un parquet

parquet bois massif

Les parquets sont à leur place dans les séjours, les salles de jeux, les chambres. Certains d’entre eux sont d’ailleurs spécialement étudiés pour le rajeunissement des maisons.

parquet en chene massif
Le parquet traditionnel.
Il est fabriqué avec des lames de bois massif montées par rainures et languettes. L’épaisseur habituelle est de 23 mm. La largeur varie de 50 à 110 mm avec des longueurs de lames très différentes. De multiples variétés sont disponibles : pin, chêne, noyer, acajou, sipo, palissandre. Les parquets sont vendus sous forme de lames en bois massif, de dalles contrecollées ou de parquets mosaïques, qui se posent à chaque fois différemment. Les plus beaux et les meilleurs parquets sont en essences de bois dures telles que le chêne et le châtaignier. Il existe également des parquets massifs en bois dur en lames de 16 mm d’épaisseur (largeur 60 mm, longueur 34 à 40 cm).

Les panneaux-parquets.
Les fabricants mettent à votre disposition des éléments pré-assemblés en usine qui vont constituer des panneaux carrés de 80 cm à 1 m de côté, épaisseur : 22-23 mm. Ce sont des imitations réussies de parquets anciens. Il existe des rainures sur tout le pourtour destinées à l’assemblage à fausse languette.

L’esthétique des parquets
Le parquet brut est un parquet livré sans finition de surface, nécessitant un ponçage et une protection par cire ou vernis ; le pré-verni ne nécessite aucune intervention après pose et permet une utilisation immédiate.
Des classements d’aspect sont prévus dans les normes françaises pour les essences les plus courantes (chêne, châtaignier, pin maritime, sapin et épicéa, hêtre). Ces classements sont déterminés en fonction des caractéristiques d’aspect de l’essence considérée (présence éventuelle de nœuds, variations de couleur, pente de fil…). Il s’agit d’un classement purement esthétique qui n’influe pas sur la qualité du produit. Le prix est dès lors fonction de la difficulté à sélectionner le choix considéré. La constance dans le classement est garantie quand le parquet est accompagné d’un certificat de qualification.
Le parquet à lames, dont le dessin est le plus simple, peut être rendu plus nuancé grâce au choix de l’essence et au fil de découpe. Ainsi, parvient-on à des sols très animés au niveau des formes et teintes, surtout valables
Pour les essences de bois et les panneaux ne faisant pas l’objet d’une norme, le principe de classement est identique mais les appellations peuvent varier suivant l’origine des fabrications.

L’isolation phonique et thermique du parquet
Pour les parquets flottants, l’utilisation de sous-couches, telles que les panneaux de fibres asphaltées ou les feutres ou autres produits similaires, permet un affaiblissement acoustique aux bruits d’impacts supérieur aux normes en vigueur. Une sous-couche d’épaisseur variable et peu compressible apporte également une isolation thermique renforcée.

La pose des parquets

Les parquets « flottants ».
Le parquet à pose flottante se présente sous la forme d’éléments contrecollés (panneaux ou lames) collés entre eux et non collés sur le sol, posés sur tout support plan, continu et sec, avec joints de dilatation sur le pourtour.
Les éléments de parquets contrecollés sont constitués en partie supérieure d’un parement (à base d’éléments juxtaposés) en chêne, en châtaignier ou en bois tropical, collé sur un support formé d’un ou plusieurs éléments en bois ou en panneaux dérivés du bois (contre-plaqués ou panneaux de particules). Ils sont posés sur tout support plan et sec avec interposition éventuelle d’une sous-couche phonique et thermique.
Quelle que soit la nature du support, il est impératif de prévoir un film polyane pour éviter toute remontée d’humidité ultérieure entre plancher et parquet. Ces parquets décoratifs peuvent être posés sans connaissance technique particulière.

Les parquets à clouer.
Ils sont fixés par clouage à intervalles réguliers, sur lambourdes et solives,. Ce parquet est idéal pour une pose à l’ancienne. Le support peut être un plancher porteur constitué par des poutres ou solives. L’écartement doit se situer entre 0,30 m et 0,45 m d’axe en axe. Le support peut être également un panneau de particules. Dans le cas de plancher porteur ne pouvant recevoir directement le parquet (poutres d’un écartement trop important ou maçonnerie, on a recours à la pose de lambourdes constituées par des pièces de bois de faible section, qui peuvent être fixes ou flottantes.

Les parquets à coller.
Deux qualités peuvent vous être proposées : parquets minces livrés bruts, fixés par leur simple collage, sur support rigide plan et stable, parquets pré-vernis en usine pouvant également être collés sur un ancien tapis aiguilleté. Ces parquets sont utilisés quand la réservation finale prévue pour le revêtement n’excède pas 10 mm d’épaisseur.
Les éléments de parquets contrecollés doivent être conformes à la norme Européenne EN 385 « fabrication et classement des parquets contre collés à parement en bois feuillus durs ». Le contrôle de la qualité et de la conformité aux normes est justifié par un certificat de qualification matérialisé sur les emballages.

En cas de chauffage par le sol
On peut poser un parquet quand il est prévu un chauffage par le sol à condition de bien respecter plusieurs règles de mise en œuvre. Il est possible d’utiliser les parquets « A coller » ou flottants. Dans ce dernier cas les valeurs d’isolation thermique sont différentes.
La température maximale à la surface du parquet ne doit pas dépasser 26 – 27°C.
L’épaisseur de la chape au-dessus des tuyaux de chauffage doit être d’au moins 30 mm pour le parquet à coller.
Le chauffage doit, dès que la chape a atteint sa résistance, fonctionner avec au moins la moitié de sa charge normale durant quatorze jours au minimum. Le chauffage doit être arrêté 1 à 2 jours après la pose (température lors de la pose 18 – 20?C).
Ces mesures permettent d’éviter des dégâts dus à des restes d’humidité.
L’humidité maximale de la chape ne doit pas être supérieure à 1,5 %.
La colle utilisée pour la pose du parquet doit être d’acétate de polyvinyle.
– Il est important d’avoir une humidité normale dans les pièces (50 – 60 % d’humidité relative de l’air). (Recommandations d’utilisation Parquets Panaget).
La finition des parquets
Le parquet brut doit être finement poncé : cette opération est en général effectuée par une entreprise spécialisée, mais un bricoleur averti peut l’effectuer à l’aide d’une ponceuse professionnelle (location possible). Un délai de deux semaines est indispensable entre la pose du parquet et son ponçage.
Trois finitions sont envisageables :
-Finition à la cire. La technique la plus ancienne : avec un produit naturel, odeur agréable mais nécessite un lustrage fréquent, des nettoyages réguliers et est sensible aux taches (d’eau en particulier).
Finition au sealer (qu’on devrait, en français, traduire par « fond dur ». Ce sont des produits destinés à protéger le bois. On peut appliquer ensuite une couche d’encaustique.

Finition vernie. Avantage du procédé ci-dessus sans en avoir les inconvénients d’entretien. C’est un procédé moderne bien au point.
Le vernissage dépose sur le bois un mince pellicule. Ceci permet d’obtenir une protection efficace, un entretien facile et économique, une durée de plusieurs années.
L’aspect décoratif du parquet est accru. On peut modifier sa brillance au goût de l’utilisateur mat, satiné ou brillant.