Connaitre chaque type de peinture pour chaque usage
Les peintures d’aujourd’hui ont des compositions différentes selon les supports auxquels elles sont destinées (plâtre, bois, papier, métal…).
Comparées aux peintures traditionnelles à base de pigments et d’huile de lin ou autres huiles végétales, elles présentent les avantages suivants : facilité de mise en œuvre, y compris sur support sale ou non dégraissé, rapidité de séchage, odeur légère, inexistante dans certains cas, résistance à l’humidité, aspect mat, satiné ou brillant, facilité d’entretien. Leur composition fait appel à 50 % de liquide à évaporer. On peut distinguer, notamment, le liant acrylique pour peintures murs et plafonds, le liant glycérophtalique pour peintures à laquer les bois, le liant polyuréthane pour peintures sols (ciment, carrelage), le liant époxy pour peintures métaux.
Les acryliques
Elles se divisent en plusieurs groupes. Ces résines sont solubles dans les solvants ou au contraire commercialisées sous la forme de dispersions dans l’eau (c’est la dilution à l’eau ou au white-spirit). Ces peintures se caractérisent par une excellente transparence, une très bonne résistance au jaunissement et une bonne résistance aux intempéries.
Les alkydes
Appelées aussi glycérophtaliques. Principales utilisations : peintures diverses anticorrosion de finition. Ne doivent pas être utilisées sur béton ou ciment. On rencontre chez les alkydes tous les grains de finition, de l’aspect mat à la laque.
Cas particuliers : peintures aux résines alkydes-uréthanes. Elles sont modifiées avec des dérivés qui leur procurent un meilleur durcissement. (Très couteuses)
Les peintures émulsions
Mélange intime de deux liquides non miscibles, l’un d’eux étant dispersé dans l’autre. Ce mot est souvent employé à tort pour désigner les dispersions.
Les apprêts
Peintures utilisées pour « garnir » les surfaces comportant de petites irrégularités, c’est-à-dire pour remplir les pores du bois, les petits creux d’un plâtre afin d’obtenir des surfaces lisses. Faible teneur en liant et teneur élevée en pigments et charges. Elles doivent donc être bon marché.
Les lasures
Il existe plusieurs sortes de lasures pour l’intérieur, pour l’extérieur, mais leur principale caractéristique doit être de rendre la surface du bois hydrophobe, résistante aux intempéries et à l’eau sans pour autant empêcher les échanges de vapeur d’eau. Elles se caractérisent par leur facilité d’emploi.
Deux compositions de base
Mate : avec produit de traitement insecticide et fongicide, pénétrant le bois : les pigments subsistent en surface et arrêtent le soleil, le bois est traité.
Satinée :ce produit est riche en résine, il donne au bois un fini parfait en surface, mais les matières actives de traitement n’ont qu’une action limitée. C’est un produit de protection.
Principes d’usage :
Une lasure colore le bois en l’imprégnant et met en valeur sa veinure. Elle exclut cloquage et écaillage (ne forme pas de film en surface).
Elle réduit l’entretien à une couche de rappel, après simple nettoyage de la surface (sans décapage, ni grattage préalable contrairement aux vernis).
Elle contient des matières actives sélectionnées pour leur efficacité contre les insectes du bois, mais aussi pour leur faible toxicité pour l’homme et les animaux à sang chaud. Dans les conditions normales d’emploi, elle ne nécessite pas l’emploi de masque ou de gants.
Couleurs les plus courantes (mélangeables entre elles) : chêne, merisier, teck, pin d’Oregon, châtaignier, noyer, palissandre.
Nous mettrons toutefois en garde les usagers contre l’emploi régulier de lasures dans les teintes noyer ou palissandre. Au bout de cinq à six ans, le bois accumule les pigments et devient noir, d’où nécessité d’éclaircissement périodique !
Les peintures de façades
Peinture acrylique
Recommandée pour les fonds poreux ou farineux (8 m2 au kg, dilution eau). 1ère couche : 10 à 15 % eau, 2e couche : 5 % eau.
Peinture pliolite
Se dilue au white-spirit. Très recommandée pour sa porosité à l’air et non à l’humidité (votre support respire).
Elle peut être fongicide (antichampignons) (8 m2 au kg). 1 ère couche : 10 à 15 % white spirit ; 2e : 5 % white spirit.
Crépi Matériel se nettoyant à l’eau.
Recommandé pour des murs à fissures persistantes.
Évite le rebouchage.
Étanche à l’humidité. Peut se repeindre ultérieurement avec un rénovecrépi (1 à 3 kg au m2 selon l’aspect recherché).