Comment poser du carrelage

Depuis que la colle-carrelage a fait son apparition sur le marché du bricolage, le carrelage est devenu extrêmement facile à poser. Mais si vous voulez faire du beau travail, vous devez poser votre carrelage sur un support vraiment plat. Il vous faudra donc le redresser par un lit de mortier ou un ciment-colle.


La dénomination des carrelages est parfois un peu confuse et on peut hésiter au moment du choix. En fait, le terme de céramique englobe la faïence, le grès cérame et le grès émaillé.
L’émail que l’on trouve dans les céramiques est un revêtement inaltérable, cousin du verre, qui protège et embellit tout ce qu’il recouvre.
De plus, il facilite l’entretien.
Pour les murs, il est recommandé d’utiliser de la faïence.
C’est un carrelage assez léger, beaucoup plus facile à couper, découper et trouer qu’un carreau en grès.
Calculez votre surface de carrelage avant d’acheter

Choisir une bonne colle pour la pose
Depuis que la colle à carrelage a fait son apparition sur le marché du bricolage, le carrelage est devenu extrêmement facile à poser. La colle à carrelage est une colle mastic prête à l’emploi, à base de résine acrylique en émulsion.
Avec elle, il n’est pas possible de rattraper les inégalités d’un mur, car elle ne se pose que sur 2 à 3 mm d’épaisseur.

Vous l’étalerez à la spatule crantée sur un support propre en ciment, béton, plâtre, peinture ou bois.
La colle à carrelage ne prenant pas tout de suite, il est facile de déplacer un carreau mal positionné, alors qu’autrefois lorsque l’on utilisait du mortier c’était impossible.
La surface du carrelage, grâce à la souplesse de cette colle-carrelage peut être impeccablement plane, car il est facile, à l’aide d’une planchette et d’un maillet, de tasser régulièrement le carrelage.

Attention, ne confondez pas ciment-colle et colle-carrelage.
Le ciment-colle est composé de ciment, de sable extrêmement fin et de plastifiant; il se présente sous forme de poudre qui, mélangée à l’eau, prend la consistance d’un mortier.
Il sert à poser des carreaux muraux si l’on doit rattraper un mur inégal, qu’il soit en ciment, en briques ou en béton.
Grâce à lui vous pouvez « rattraper » jusqu’à 10 à 12 mm d’épaisseur. Il sert également à poser un carrelage peu épais au sol.

Préparer votre mur pour avoir un bon support
Si vous voulez faire du beau travail, vous devez poser votre carrelage sur un support plan. Vous pouvez soit le redresser par un lit de mortier soit au ciment-colle. Le support doit être également propre, il ne doit y avoir aucun produit ou matériau qui le sépare de la colle-carrelage. Vous devez donc enlever le papier peint et poncer une peinture si elle est laquée. Si le mur est gras il faut le lessiver entièrement puis le rincer parfaitement. Si le support est poudreux il faut passer une couche d’impression pour peinture au moins 24 heures à l’avance.

Comment les poser sur un mur ?
Il faut que vous soyez très rigoureux pour faire le tracé des lignes de pose de votre futur carrelage mural. Si le sol ou l’angle des murs ne sont pas horizontaux ou verticaux, ne les suivez pas. A l’aide de votre niveau, tracez des lignes parfaitement horizontales et verticales qui serviront de base à tout votre travail.
Tracez l’axe du mur à carreler.
Placez au sol les carreaux, celui du centre posé à cheval sur la ligne de l’axe. Vous saurez donc comment couper les carreaux placés à chaque extrémité de la rangée. La ligne horizontale sera tracée à partir de la hauteur d’un carreau augmentée de 2 mm du sol pour laisser la place au futur joint. Une verticale sera tracée à partir de la ligne de joint la plus proche de l’axe.
Pour rattraper la différence d’aplomb entre la ligne des carreaux et le mur, si elle ne dépasse pas 5 mm, laissez un petit espace en forme de sifflet.
Cela vaut mieux que d’avoir un panneau de travers.
Par contre, si la différence excède 5 mm, il faudra limer vos carreaux pour rattraper la verticale. Commencez à poser la deuxième rangée de carreaux a partir du bas, comme et dans l’ordre que vous indique le dessin.
Si les carreaux forment un dessin, faites-les d’abord sur un papier repère qui vous servira de patron. Placez toujours aux angles des croisillons en plastique. Il vous permettront ainsi sans difficulté de faire des joints égaux.
Autrefois, on utilisait des morceaux d’allumette.
Après séchage vous retirerez les croisillons.
Tout au cours de la pose, vous vérifierez la parfaite planéité et pour l’obtenir, vous tapoterez légèrement sur le carreau et ses voisins avec un maillet et une petite planchette.

En cours de route, vous allez avoir à couper un carreau.
Si le carreau est en émail, il n’est pas difficile à couper.
Utilisez pour cela une griffeau carbure de tungstène ou une pince spéciale qui raye et casse le carreau.
Faites le tracé sur la partie émaillée du carreau avec une règle en bois en la maintenant très fermement appuyée.
Coupez fortement sur la partie brillante d’un bout à l’autre du tracé. Vous devez entendre crisser l’émail.
Placez le tracé ainsi rayé juste au-dessus du bord d’une table ou d’une planche dont l’arête est bien à angle droit. De la main gauche, appuyez fortement sur la partie posée sur la table. De la paume de la main droite, appuyez d’un coup sec sur la partie restant dans le vide. Si vous utilisez une pince à couper, il vous suffit de glisser le tracé sous les mâchoires de la pince et d’appuyer sur les bras de l’outil.
Pour couper selon un tracé courbe, faites le tracé à la pointe de tungstène et découpez tout autour à l’aide de la pince.
Vous obtiendrez un chant irrégulier que vous égaliserez à la lime.
Vous pouvez également utiliser un appareil appelé carrelette, une grosse roulette montée sur un bâti qui facilite énormément la coupe si vous avez un carrelage important à poser.

Vérifiez toujours votre travail au fil à plomb
A l’aide d’un niveau, tracez la ligne verticale le long de laquelle vous poserez les carreaux.
Travaillez avec méthode : tracez la ligne de pose, encollez à la spatule, placez les carreaux dans l’ordre indiqué sur le dessin passez un lait de ciment pour les joints, et nettoyez.

Pour percer un carreau de faïence, utilisez une perceuse ou une chignole équipée d’un foret à pointe tungstène.
Le carreau sera placé sur un morceau de bois dur, maintenu à l’établi ou la table par un serre-joint. Vous devrez maintenir le foret bien verticalement et appuyer fortement sur la perceuse ou la chignole. Commencez très lentement jusqu’à ce que vous entendiez l’émail crisser. Lorsque tous les trous seront percés côte à côte, faites sauter les morceaux de faïence qui restent à l’aide d’une pince et égalisez à la lime demi-ronde.
Tout ce travail est fait sur le côté émaillé du carreau.
Lorsque tous les carreaux sont posés, terminez par la dernière rangée du bas.

Après avoir retiré les croisillons en plastique, passez à la raclette le joint fait de ciment blanc ou de couleur et d’eau sur toute la surface du carrelage.

Après séchage complet, ôtez l’excédent du joint avec une éponge humide.
Nettoyez avec une éponge à peine humide.
Terminez le nettoyage avec un linge bien sec.