Les chauffages écologiques

La crise de l’énergie et une prise de conscience écologique entraînèrent des innovations importantes dans les techniques de chauffage individuel.
On fait la chasse aux énergies fossiles (pétrole, charbon), minimisées autant que cela était possible techniquement.
Pour diminuer les déperditions à travers les gaz de combustion, la température de sortie des fumées doit aussi être réduite.
Cette évolution pose des exigences entièrement nouvelles à la technologie des conduits de cheminées.

Les chauffages écologiques

Le chauffage solaire

Le chauffage solaire se matérialise par la pose de panneaux solaires photovoltaïques à l’extérieur : sur le toit, la terrasse ou le jardin par exemple. Ce système de chauffage est possible grâce à l’utilisation de la lumière qui permet d’alimenter les différents postes chauffants de la maison : les radiateurs, l’eau… L’énergie que crée le soleil, est inépuisable, écologique et non polluante. De plus, cette source d’énergie est totalement gratuite. L’état souhaite réunir plus d’adeptes du chauffage solaire, et pour ce faire, il propose des crédits d’impôt (allant de 25 à 50%) aux personnes qui sont prêtes à installer dans leur résidence, des panneaux solaires photovoltaïques. Si vous avez pour projet d’installer ce type de système chez vous, sachez que le chauffage solaire permet de couvrir 30à 60% de vos besoins en matière de chauffage. Il faut donc prévoir un autre système de chauffage (chauffage au bois, chauffage au gaz naturel…) afin que vous puissiez chauffer toutes les pièces de la maison, ainsi que votre eau, sans rencontrer de problèmes.

Le chauffage au bois

Ce type de chauffage est très avantageux et connaît un véritable succès aujourd’hui, car c’est un combustible qui en termes de prix reste tout à fait abordable. Le bois est également non polluant, il ne libère tres peu de CO² dans l’atmosphère. Pour l’installation d’une chaudière à bois, l’état vous propose une aide financière sous forme de crédits d’impôt pouvant aller jusqu’à 50%.

La pompe à chaleur ou géothermie

La pompe à chaleur connaît depuis quelques années un succès grandissant, car c’est un système qui utilise l’énergie se trouvant dans l’eau, l’air ou le sol, afin de la transformer en chaleur à l’intérieur de votre habitation. Cette pompe à chaleur est alimentée par du courant électrique, donc ce type de chauffage n’est pas à 100% écologique, même si sa consommation en électricité est plus ou moins faible. Cette énergie reste malgré tout inépuisable et totalement gratuite. L’état vous accorde également un crédit d’impôt (allant jusqu’à 50%), si vous optez pour la géothermie. Par ailleurs, si la pompe à chaleur ne couvre pas tous vos besoins en chauffage et en eau, il est tout à fait possible d’installer un autre système de chauffage (chauffage électrique, chauffage d’appoint…)

Les énergies d’un point de vue écologique

On équipe alors les cheminées d’un tube intérieur céramique résistant aux acides, afin que les acides, contenus dans la vapeur se condensant en raison de la très basse température des fumées, ne causent pas de dommages aux cheminées.
Un autre pas dans l’évolution fut l’apport d’une isolation thermique pour éviter que les fumées ne se refroidissent trop vite lors de leur évacuation dons le conduit de cheminée.
La température des gaz de combustion peut ainsi être diminuée sans danger de détérioration pour la cheminée.
Une étape capitale dans ce domaine fut la mise ou point d’un conduit de cheminée insensible à l’humidité, lancé sur le marché en 1984 .
De l’air circule de bas en haut, dans des canaux de ventilation situés entre l’isolant et le boisseau extérieur.
Cet air relativement sec peut se charger d’humidité et la véhiculer à l’extérieur, préservant la cheminée.
Il est indispensable de ramoner régulièrement les conduits de fumée.
Un ramonage efficace nécessite de passer un hérisson dans l’intégralité du conduit.

L’emploi du feu ou des explosifs est interdit.

Le règlement sanitaire départemental type fixe, pour les locaux d’habitation, les fréquences minimales de ramonages :
De deux fois par an, dont une fois en période d’utilisation, pour tous les combustibles usuels à l’exception du gaz .
Une fois par an, pour les installations alimentées en gaz.

Ces fréquences sont à respecter, quelle que soit l’importance de l’utilisation du conduit. Il convient par ailleurs d’être en conformité avec les clauses particulières éventuelles des contrats d’assurance.

Calcul de puissance de chauffe

Ce type de décision est importante pour tous ceux qui font monter une installation de chauffage indépendamment de l’entreprise bâtisseuse.
Ces quelques calculs préliminaires simplifieront les contacts ultérieurs avec les entreprises et artisans.
Le mode de calcul approximatif de la puissance des appareils individuels et chaudières permet de déterminer rapidement la puissance moyenne nécessaire.
Calculer le volume géométrique des pièces à chauffer.
Longueur x largeur x hauteur = volume géométrique.
Multiplier le volume géométrique par 50, si la construction est moyennement isolée, par 30 si la construction est bien isolée.

Ce calcul concerne des bâtiments possédant une surface d’ouverture moyenne et situés dans des régions où la température extérieure la plus basse ne dépasse pas – 7°C.
Ainsi, pour une pièce de 4 x 3 m, avec une hauteur de plafond de 2,50 m, le volume géométrique sera de 30 m3.

L’appareil de chauffage devra avoir une puissance calorifique de 30 x 50 = 1 500 calories avec une isolation moyenne, ou 30 x 30 = 900 calories avec une bonne isolation.
Pour une maison de 100 m2, avec une hauteur de plafond de 2,70 m, le volume géométrique sera de 270 m3.
La chaudière devra avoir une puissance calorifique de 270 x 50 = 13 500 calories avec isolation moyenne, ou 270 x 30 = 8 100 calories avec une bonne isolation.

Dans tous les cas, il est conseillé de choisir un appareil ou une chaudière dont la puissance calorifique est de 10 à 15 % supérieure au chiffre demandé, pour conserver une marge de sécurité dans le cas de chauffage intermittent et pour éviter un fonctionnement au maximum de la puissance.
Encore que ce problème ne soit plus tout à fait d’actualité avec le matériel actuel à haut rendement.